Dans un décor monochrome, léger mais percutant, Anas nous invite à rentrer dans le tourbillon qu’est sa vie. Un pas en avant, un pas en arrière, on comprend vite que la perte de sa mère à 4 ans à bouleversé le cours de son existence. Pourtant 22 ans après, Anas se tient droit devant nous, et partage à cœur ouvert son histoire, ou plutôt son absence de repères maternels. Avec À la prochaine, Mama, Anas lève le tabou de la santé mentale et l’importance d’en prendre soin. Une heure de conversation intime où lui comme nous, se reconnecte petit à petit à ses émotions et ses souvenirs. “ «Ton histoire est tellement personnelle qu’elle en devient universelle.» Une vraie leçon de vie pleine d’amour et d’empathie. Lorsqu’on lui annonce le décès de sa mère, une partie d’Anas s’éteint. Comment est-ce que submergé par les émotions, il finit par en exprimer plus aucune ? C’est bien plus tard, qu’Anas ressent le besoin de se reconnecter à lui-même, de voir le présent à travers l’absent. Il nous livre aujourd’hui un récit de vie touchant et authentique. Dans À la prochaine, Mama, seul mais pas vraiment, Anas nous questionne sur comment le deuil influence notre rapport aux autres et nos relations.

• Bruxelles